• Jeudi 25 Novembre 2021

    Cultiver la joie

    Contrairement à l’idée reçue, la joie est une émotion qui se cultive. Voici quelques pistes tirées du livre de Tommy Newberry, « Le principe Philippiens 4.8. Le secret d’une vie remplie de joie « (éd. Vida).

    1. Ne basez pas votre valeur sur ce que pensent les autres. Votre valeur authentique est intrinsèque : elle vient de ce que vous êtes une enfant de Dieu. Soyez d’accord avec Dieu qui déclare : « Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bienveillance » (Jér. 31. 3).

    2. Pardonnez promptement aux autres. Ne laissez pas suppurer une blessure en lui portant trop d’attention. Lorsque vous entretenez de l’amertume ou de l’hostilité, vous vivez dans le passé et vous ne pouvez pas réaliser votre potentiel de joie.

    3. Pardonnez-vous aussi pour vos mauvais choix. Reconnaissez vos erreurs et acceptez le pardon de Dieu.

    4. Fixez vos pensées sur vos qualités et non sur vos manquements. Si vous étiez comme tous les autres, qu’auriez-vous à offrir au monde ? Ne perdez pas de temps à vous comparer aux autres mais comparez-vous à vous-même afin de progresser.

    5. Éliminez les paroles négatives que vous dites à votre propre sujet. Les mots que vous vous marmonnerez ont le pouvoir d’encourager ou de décourager, de générer de la joie ou de la repousser. Parlez comme si vous croyiez véritablement à l’exaucement de vos prières.

    6. Prenez soin de vous. Lorsque vous négligez les sages habitudes concernant votre santé, que vous êtes surmenée et épuisée, vous vous rendez plus vulnérable et vous vous embourbez dans le négatif.

    7. Exercez vos yeux spirituels. Derrière un événement ou une situation, apprenez à voir le potentiel qui peut en ressortir. Tout comme un parent ne s’inquiète pas des essais et erreurs de son bébé qui fait ses premiers pas : il sait qu’il finira par marcher un jour.

    S. Roulet

    Source (Infos chrétiennes)


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  • Vendredi 19 Novembre 2021

    Une prière qui mène à Dieu

    Votre vie de prière est fade? Dans La prière fervente et efficace (éd. RDF), le pasteur ougandais Michael Kimuli propose trois étapes pour arriver à une vie de prière redynamisée. Il se base sur le texte de Luc 11.9 : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ».

    « Seigneur, je te prie pour mon mari, mes enfants, euh... Guéris mon rhume, amen ! ». Avez-vous l’impression que vos prières se limitent parfois à une série de formules récitées ou d’ « informations » sur votre situation? Une fois votre « liste » épuisée, vous vous levez et passez à autre chose, avec le sentiment d’avoir passé un moment plutôt ennuyeux... Pas étonnant que la prière apparaisse alors comme une corvée de plus dans une journée bien remplie ! Trois étapes pour retrouver un vrai dialogue avec Dieu.

    1. Demander

    Le pasteur africain Michael Kimuli compare la prière à l’ascension d’une colline ; la prière de supplication en serait le point de départ.

    « À ce niveau, vous savez exactement ce que vous voulez dire à Dieu et ce que vous voulez obtenir de lui. »

    Pour que la prière soit efficace, le pasteur précise qu’il faut notamment demander avec foi, avoir de justes motifs, être précis, demander en accord avec la volonté de Dieu et vivre droitement. Rien que ça!

    Cependant, nos prières ne devraient pas se limiter à ce niveau, qui n’est qu’à sens unique, sous peine de ne pas pouvoir « entrer en communion avec Dieu », écrit Michael Kimuli.

    2. Chercher

    Quand on arrive au bout de sa liste de sujets de prière, que les mots commencent à faire défaut, le moment est venu de rechercher Dieu.

    Le pasteur écrit:

    « Tant de personnes passent à côté du meilleur parce qu’elles s’arrêtent de prier après le niveau ‘demander’ ! ». Rechercher Dieu, c’est dépasser le souci de satisfaire ses besoins terrestres et désirer Dieu lui-même en le mettant au centre. Là est la vraie joie: «Quand vous trouverez Christ, vous trouverez tout. »

    A ce niveau, on ne prie plus avec son intelligence, mais avec son âme. L’auteur détaille : « Vous commencez à vouloir vivre plus de réalités spirituelles, à être proche de Dieu. Vous n’avez plus envie de vous arrêter ». Dieu nous donne lui-même les mots qui nous manquent pour exprimer nos sentiments profonds (Rom. 8, 26).

    « Et parfois, Dieu vous aide à exprimer cette faim par de profonds soupirs ou des larmes. Nous avons tous besoin d’arriver au moins de temps en temps à un point où seules les larmes parlent. »

    3. Frapper

    Si « demander » procède de notre intelligence et que « chercher » résulte de notre âme, le niveau « frapper » émane de l’Esprit. C’est le stade le plus élevé des trois manières de prier. En plus de nous aider à prier, le Saint-Esprit prie à travers nous : c’est la prière d’intercession, qui nous fait percevoir les choses selon le point de vue de Dieu.

    « Vous vous trouvez simplement dans sa présence, où il partage avec vous ce qu’il a à cœur, ses sentiments pour des personnes. Alors, vous commencez à le supplier pour elles. »

    Car nous ne pouvons pas être aussi proches de Dieu et en même temps rester indifférentes aux besoins des personnes qui nous entourent. Nous devons rester assez longtemps dans la présence de Dieu pour qu’il nous parle. Cela implique que, plutôt d’intégrer Dieu à notre programme, nous devrions nous plier à son programme !

    R. Piaget

    Source (Infos chrétiennes)


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  • Vendredi 12 Novembre 2021

    Comment prier pour l'église persécutée ?

    Le 13 janvier dernier l’ONG Portes Ouvertes révélait que 340 millions de chrétiens dans le monde sont confrontés quotidiennement à la persécution et à la discrimination. Alors, comment prier pour ces chrétiens ?

    À l’occasion de la Journée internationale de prière pour les chrétiens persécutés, journée cruciale qui a eu lieu dimanche dernier, Simon Thomas qui travaille pour Portes Ouvertes au Royaume-Uni et en Irlande propose dans le Christian Post cinq conseils pour prier pour l’église persécutée.

    Comme l’explique Simon Thomas, il peut être parfois difficile de savoir par où commencer, de plus les demandes de prières des chrétiens persécutés ne correspondent pas nécessairement à ce que l’on imagine.

    1. Priez pour la persévérance

    En premier lieu, les chrétiens souhaitent que l’on prie pour la persévérance. On pourrait croire que leur premier sujet de prière serait pour que la persécution et les discriminations cessent, pourtant ce n’est pas le cas.

    Voici ce qu’a déclaré un pasteur en Syrie qui s’est confié à un membre de Portes Ouvertes :

    « S’il vous plaît, ne priez pas pour la sécurité. S’il vous plaît, ne priez pas pour que la persécution cesse. Nous prions pour que nous puissions être audacieux et courageux. Nous prions que quand la persécution vient – et elle viendra – que nous ne nous enfuirions pas ou ne nous cacherions pas mais que nous serions fidèles, même si cela nous coûtait la vie. »

    2. Priez pour des occasions de partager l’évangile

    C’est ce qu’affirme un pasteur égyptien : « S’il vous plaît, ne priez pas pour nous – priez avec nous. Si vous priez avec nous, vous demanderez à Dieu d’amener des millions d’Égyptiens à la foi en Christ. Nous demandons à Dieu le salut de l’Égypte ».

    Bien que les chrétiens persécutés soient confrontés à une terrible opposition, ils aspirent à des occasions de partager aux autres la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Même quand cela semble impossible.

    3. Priez pour de la nourriture et des médicaments

    Partout dans le monde, de nombreux chrétiens vulnérables ne sont pas seulement exposés à la violence ou au rejet : ils n’ont souvent pas un accès suffisant à la nourriture ou aux médicaments. Ils peuvent également  parfois être discriminés à cause de leur foi et donc être délibérément ignoré lors de distribution de vivres.

    Le père Simon (dont le nom a été modifié pour des raisons de sécurité) qui soutient les croyants nord-coréens depuis de nombreuses années témoigne : « Si vous avez désespérément faim, vous ne pouvez pas du ministère. La première préoccupation de l’église persécutée est la survie. Même si leur situation est difficile, ils veulent être les témoins de Dieu et atteindre leur propre peuple avec l’évangile ».

    4. Priez pour la guérison

    Outre les moyens de la médecine, les chrétiens demandent l’intervention de Dieu, indispensable pour la guérison qu’elle soit physique ou psychique. Selon Simon Thomas, « les chrétiens qui ont subi des persécutions ou des pertes ont besoin de guérir de leur traumatisme ». « Vos prières peuvent aider à accélérer leur rétablissement », poursuit-il.

    5. Priez pour la fraternité

    En tant que chrétiens, nous savons combien la communauté est importante. De nombreux chrétiens qui vivent dans des pays où croire en Jésus est passible de persécution, n’ont même jamais rencontré un autre chrétien.

    Mohammad, un chrétien du Yémen qui s’est converti après avoir trouvé une Bible dans un magasin d’occasion rapporte que quand il a commencé à croire, il pensait « être le seul croyant au Yémen ». « Pendant longtemps, je n’ai connu aucun autre chrétien yéménite », confie-t-il.

    Malgré tous les obstacles nous pouvons prier pour que les chrétiens persécutés puissent se rencontrer et vivre ce don qu’est la communauté.

    Camille Westphal Perrier

    Source (Infos chrétiennes)


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  • Jeudi 21 Octobre 2021

    Quand la peur nous empêche d'avancer...

    La plupart de nos craintes tombent dans deux catégories  : la peur de ne pas recevoir et la peur de perdre.

    Le souci est universel, même si nous savons pertinemment que cela ne va pas améliorer notre état d’esprit  ! L’anxiété qui commence par une petite brèche dans notre tête ouvre ensuite un gouffre qui attire à lui toutes nos pensées. Elle peut nous paralyser et effectivement entraver notre marche avec Dieu.

    La dimension divine

    Beaucoup de nos anxiétés se résument à une question  : « Et si je n’y arrive pas  ? ». Or, si nous savions avec certitude que nous serons toujours à la hauteur, cette question ne se poserait plus. Trop simpliste  ? Pas si nous gardons la dimension divine.

    La Bible recèle des déclarations de foi radicales  : « Je puis tout par celui qui me fortifie », ou « Ne vous inquiétez de rien  ; mais, en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu ». Ce dernier verset vient en « sandwich » entre « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » et « La paix de Dieu gardera vos cœurs et vos pensées ». Ne serait-ce pas la bonne démarche à suivre  : se réjouir, se rassurer, se reposer  ?

    Le prix à payer

    Parfois des changements s’imposent. Or, changer peut être douloureux, surtout si un fonctionnement est ancré. Dans une certaine mesure, notre identité et notre sécurité se définissent par rapport à une certaine routine. C’est douloureux également de devoir abandonner ceux qui nous retiennent dans une telle démarche. C’est pourtant le prix à payer. Dieu nous prenant par la main pour nous amener vers un changement  : voilà tout le soutien qu’il nous faut.

    L’aide de Dieu

    « Le jour où j’ai peur, moi, c’est en toi que je mets ma confiance. Je n’ai pas peur  : que pourraient me faire des humains  ? » (Psaume 56,4-5).

    N’oublions pas  : notre vraie ennemie n’est pas la tâche devant nous, c’est la peur. Or Dieu a un plan pour chacun de nous. Il nous donne le courage d’agir.

    Identifions ce qui nous fait peur, que ce soit une prise de position importante, un coup de fil difficile, un trait de caractère à modifier et demandons l’aide de Dieu pour faire les changements nécessaires. N’oublions pas qu’il faut d’abord agir avant de pouvoir goûter au repos et à la confiance.

    Si nous arrivons à analyser la situation et à comprendre quelle pourrait être l’issue la plus néfaste, nous ne sommes plus les victimes de nos craintes. Alors seulement, nous pouvons commencer à trouver une solution, même si nous devons tout abandonner dans les mains du spécialiste, notre Dieu d’amour. Nous sommes libérées de la peur et nous pouvons avancer avec un regain d’énergie.

    Source (Infos chrétiennes)


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  • Mercredi 20 Octobre 2021

    Allons à la rencontre de la Bible

    Laurence Belling est animatrice à la Ligue pour la Lecture de la Bible en France. Elle a longtemps accompagné des lycéens dans cette découverte. Elle accompagne à présent des adultes. Pour elle, toute la Bible pointe vers Jésus-Christ.

    La Bible est-elle un mode d’emploi pour le quotidien ?

    Elle « sert » avant tout à notre relation avec Dieu. C’est le média privilégié qu’il choisit pour nous parler, conjointement avec la prière. Par ricochet, elle est un repère pour notre vie quotidienne. On y découvre la volonté de Dieu pour l’humanité entière, de grands repères éthiques, comme la valeur de la vie. Elle offre beaucoup de repères relationnels. Mais ce sont des repères qu’il faut savoir interpréter selon le contexte du texte d’une part et du lecteur, de l’autre.

    Pourquoi a-t-on parfois de la difficulté à faire de la Bible un repère ?

    L’un des repères les plus importants, c’est l’amour enseigné par le Christ. Mais c’est un amour exigeant. Il y a une phrase célèbre qui dit : « Ce qui m’embête, ce n’est pas ce que je ne comprends pas dans la Bible, c’est ce que je comprends trop bien ». Quand Dieu demande de pardonner, ce n’est pas difficile à saisir, mais à vivre !

    Que faire des textes difficiles sur les femmes dans l’Église  ?

    D’abord, il faut tenir compte du contexte des Églises à qui l’apôtre Paul écrit puis se rappeler que Jésus était entouré de femmes.

    Dans l’Évangile de Jean, il confie à la Samaritaine des choses profondes qu’il n’a pas dites au disciples. Il renverse la culture de son époque.

    On a tendance à prendre des textes pour soi-même. Par exemple, des bénédictions. Est-ce juste ?

    Oui, selon moi, on peut les transposer. Certains comportements amènent une bénédiction, c’est une vérité. Quand on lit un texte biblique avec la foi ou comme une prière, Dieu peut nous parler hors du contexte original. Dans la prière, des paroles prennent du relief. Dieu peut nous conduire ainsi, c’est ce qui fait que cette parole est vivante  !

    Même certains apôtres citaient l’Ancien Testament un peu hors contexte parce que cela servait leurs propos. Mais ils ne le faisaient pas de manière malhonnête. Paul, par exemple, a relu l’Ancien Testament à la lumière de Christ et de la résurrection.

    Comment progresser dans notre discernement ?

    Nous pourrons mieux discerner ce que Dieu dit si nous sommes nous-mêmes « pétris de la Bible ». C’est comme une langue ou une culture : en la pratiquant tous les jours, on apprend plus vite.

    Une autre aide est de la lire en groupe. Dans le monde protestant en particulier, on est un peu un pape à soi tout seul. Il y a certes la liberté de conscience et la lumière que nous donne l’Esprit Saint, mais pour les éléments plus difficiles, c’est bon de demander à des personnes qui font autorité en la matière. C’est aussi faire preuve d’humilité et cela nous aide à sortir de notre subjectivité.

    N.Horton

    Source (Infos chrétiennes)


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