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Pardonnés
Manne quotidienne du Lundi 26 Juillet 2021
Pardonnés
Pour être pardonné, il faut s’être reconnu coupable (Romains 3:19).
En Lévitique 4:27-35, si quelqu’un s’était rendu coupable (v. 27), il devait amener son offrande, un animal sur la tête duquel il poserait sa main comme pour dire : celui-ci va porter le châtiment de mon péché. Lui-même devait égorger le sacrifice, dont le sang était versé au pied de l’autel, et la graisse brûlée sur l’autel. Après cela seulement, il est répété « il lui sera pardonné ». Ce sacrifice est bien certainement une figure, un type, de celui de Christ sur la croix : « Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24). Ésaïe 53 souligne : « Nous avons tous été errants... et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (v. 6).
Seul le sacrifice de Christ pouvait « ôter » les péchés. Le sang des sacrifices répandu dans l’Ancien Testament ne pouvait jamais « ôter les péchés » (Hébreux 10:4, 11), ils étaient « couverts » (Psaume 32:1). Mais Christ a offert « un seul sacrifice pour les péchés » (Hébreux 10:12) de sorte que l’Esprit de Dieu peut dire : « Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités » (v. 17).
Quand un homme pardonne une offense, il n’y a pas de châtiment pour le coupable. Dieu, lui, ne passe pas par-dessus le péché. Il faut que le châtiment soit exécuté ; mais il l’est sur un autre, c’est-à-dire sur Christ : « Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu » (1 Pierre 3:18).
Qu’en est-il alors des péchés des croyants après la nouvelle naissance ? 1 Jean 1:9 est très clair : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle (à sa Parole) et juste (envers Christ) pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ».
Proverbes 28:13 avait déjà dit : « Celui qui confesse ses transgressions et les abandonne obtiendra miséricorde ». Dieu ne demande pas une compensation pour nos péchés, ni une pénitence extérieure, mais une confession, à Dieu d’abord (Psaume 32:5) et, si le cas le demande, à celui que nous avons lésé. Jacques 5:16 envisage même la confession réciproque des fautes « l’un à l’autre » (non pas publiquement), afin de prier l’un pour l’autre. Cela peut être une grande aide dans la marche chrétienne, à condition d’assurer une discrétion absolue (v. 20).
Et nous sommes amenés à nous pardonner les uns aux autres, selon Éphésiens 4:32. La parabole de Matthieu 18:23-35 montre la gravité de ne pas pardonner à son frère, oubliant l’immense dette que Dieu nous a remise.
Josias APLOGAN
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