• Manne quotidienne du Mardi 6 Juillet 2021

    Le maître et son disciple

    "Le disciple n'est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître" Luc 6. 40.

    Dans ce passage, le Seigneur rappelle aux douze que lorsqu'ils travaillaient à la formation des disciples, ils ne devaient pas s'attendre à ce que c'est dernier progressent plus vite qu'eux- mêmes sur le plan spirituel. Autrement dit, nous avons une bonne influence sur les autres selon la mesure de notre maturité. Un auteur a dit ceci : "Vous ne pouvez enseigner ce que vous ne savez pas ; Vous ne pouvez conduire vers où vous n'allez pas."

    Pour donner plus de poids à cet enseignement, le Seigneur a poursuivi avec l'histoire de la paille et de la poutre. C'est comme l'histoire d'un homme qui, se trouvant où on foule le grain, reçoit un brin de paille dans cet oeil. Suivant les conseils de ses amis, il frotte l'oeil, soulève sa paupière et essaie par tous les moyens de retirer le brin de son oeil. Puis quelqu'un arrive avec une espèce de "poteau" dans l'oeil et lui dit : "Viens un peu, mon cher ami, que je t'aide à ôter ce brin de ton oeil." La tête penchée, il le regarde de son bon oeil et dit : "Ne penses- tu pas qu'il faudrait d'abord ôter le poteau de ton oeil ?"

    Bien entendu ! Je ne peux aider quelqu'un à se libérer de l'emprise d'un péché dans sa vie si ce péché a encore plus d'emprise sur moi. Je ne peux l'obliger à obéir à un commandement des Écritures si je n'y obéis pas moi-même. Toute faiblesse spirituelle dans ma vie ne me donne aucune autorité dans ce domaine. 

    Lorsque mon disciple est devenu parfait, c'est à dire lorsque j'ai fini sa formation, je ne peux m'attendre à ce qu'il soit à ce qu'il soit rendu ne serait-ce qu'un seul centimètre plus loin que moi dans sa vie spirituelle. Il peut atteindre mon niveau, mais je ne pourrai l'amener plus loin.

    Tout cela nous rappelle l'importance de prendre garde à nous-mêmes. Notre ministère se fait à travers ce que nous sommes nous mêmes. C'est notre intérieur qui compte.

    Josias APLOGAN, Pasteur de l'Église ACC


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  • Manne quotidienne du 2 Juillet 2021

    Trouver un(e) partenaire pour la vie

    « Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car […] quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? » 2 Corinthiens 6.14

    Un bœuf et un âne ont tous les deux une queue, deux yeux et quatre pattes. Mais il est impossible de les atteler ensemble. En réalité ils vont tirer chacun dans une autre direction. C’est parce que Dieu leur a donné un rôle différent ! Avec cette image à l’esprit, voici quelques conseils à suivre lors d'un rendez-vous amoureux. 

    La beauté est éphémère, alors choisissez quelqu’un qui possède d'autres attraits attraits, moins évidents.

    1) Quelle est sa manière de se comporter avec ses parents ou ses amis ? 

    2) Quels sont ses centres d’intérêt ? 

    3) Partagez-vous des valeurs et des croyances spirituelles ?

    4) Vos propos semblent-ils sincèrement l’intéresser ?

    5) Quelle est son attitude face aux gens qui n’ont rien à lui apporter ?

    Une fois passé l’attrait de la nouveauté, il doit y avoir quelque chose de plus, ou la relation est condamnée.

    Assurez-vous d’être personne qui choisit, pas celle qui est choisie.  Pensez à ce que vous voulez vraiment et ne confiez pas votre coeur à quelqu’un sans vérifier d’abord ses mérites. La seule façon de le faire est de poser des questions et de développer le discernement pour apprendre à décrypter ses arrière-pensées. Si vous vous lui partager votre vie en connaissance de cause, lui confier votre intimité et votre vulnérabilité, au propre comme au figuré, vous devez ouvrir les yeux, aiguiser tous vos sens, et vraiment tout savoir sur l’autre. 

    Posez-vous, regardez, écoutez, priez. C’est la recette de la Bible pour prendre une sage décision quand il s’agit de choisir un(e) partenaire pour la vie.

    Josias APLOGAN, Pasteur de l'Église ACC


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  • Manne quotidienne du Mercredi 30 Juin 2021

    La conscience : bonne ou mauvaise

    (...) les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience. Hébreux 10.22

    On peut raisonnablement penser que le fonctionnement de la conscience chez l’être humain a démarré au moment où Adam et Ève ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Comme Dieu en avait interdit l’accès, je crois qu’il ne veut pas que nous marchions en fonction de notre conscience mais plutôt en fonction de Sa Parole.

    La Bible nous parle de bonne conscience et de mauvaise conscience. Comment faire le tri ? Je pourrais en donner ici quelques symptômes pour que nous soyons libres d’un des effets des plus néfastes de la mauvaise conscience : la culpabilité.

    La mauvaise conscience est toujours accusatrice. Adam et Ève se sont sentis coupables d’être nus. Le deuxième symptôme c’est qu’ils se sont caché de la présence de Dieu, se séparant eux-mêmes de cette présence bénéfique. Le troisième symptôme c’est que tous les deux se sont mis à accuser les autres pour la faute commise (Ève : « c’est à cause du serpent ». Adam : « c’est à cause de la femme que tu m’as donnée »). En résumé, nous pourrions dire que la mauvaise conscience enferme dans la culpabilité, l’éloignement de Dieu et le ressentiment.

    La bonne conscience cependant se laisse convaincre par le Saint-Esprit qui utilisera souvent la Parole de Dieu pour nous prévenir devant une tentation ou pour nous convaincre après avoir commis le mal ; je dis bien « convaincre » et non « culpabiliser » ! Elle nous pousse aussi à faire de bons choix pour plaire à Dieu. Elle nous apporte enfin un contentement intérieur parce que nous nous sentons approuvés de Dieu. En résumé, nous pourrions dire que la bonne conscience provient d’un cœur sincère qui se laisse interpeller par Dieu.

    Notre force spirituelle et notre assurance devant Dieu dépendront de comment nous allons nous débarrasser de cette mauvaise conscience.

    Soyez aujourd’hui bénis et libérés de toute mauvaise conscience au nom de Jésus-Christ !

    Josias APLOGAN, Pasteur de l'Église ACC


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  • Manne quotidienne du Mardi 29 Juin 2021

    Le vrai amour (1)

    En toute occasion, (l’amour) il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère. 1 Corinthiens 13.7 (BDS)

    Le chapitre 13 de la première épitre aux Corinthiens n’est pas une liste d’attitudes ou de qualités à avoir pour s’aligner sur l’amour parfait de Dieu, mais ce passage est comme un miroir à placer devant nous, et nous permettant de constater l’état de notre cœur. Et le triste reflet de notre amour face à l’amour de Dieu produit alors en nous le désir de changer par le Saint-Esprit, de grandir à la ressemblance de Christ et d’espérer parvenir à Sa stature parfaite (Éphésiens 5.1)

    L’amour selon 1 Corinthiens 13 débute par la « bonté », qui n’a qu’une seule occurrence dans le Nouveau Testament et signifie aussi « être doux, se montrer aimable ». Dès lors, si l’amour de Dieu est en nous, notre entourage devrait certifier que nous sommes quelqu’un de doux et d’agréable à côtoyer. Si, au contraire, nous sommes connus pour être coléreux, cruels, arrogants, cassants, grossiers, froids, offensants, impolis, désobligeants ou associables, c’est que nous manquons cruellement de l’amour de Dieu et qu’il est donc grand temps de le Lui demander avec force et humilité.

    Et si nous sommes connus pour avoir des problèmes d’ego, ne discutons pas, ne soyons pas offensés par ce qui nous est reproché, mais prenons plutôt acte de cela et humilions-nous sous la main puissante de Dieu. Demandons-Lui de nous transformer et de briser cet amour exagéré de nous-même, car s’aimer d’abord et avoir une trop grande estime de soi est un péché. Rappelons-nous en effet du premier et plus grand commandement en Marc 12.30-31, qui est d’aimer le Seigneur de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force, puis d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Jésus, serviteur de Ses disciples, qui par amour s’est humilié et sacrifié pour nous réconcilier avec Dieu le Père et nous donner le Salut, nous encourage à voir l’autre comme supérieur à nous, à l’élever et à l’encourager. Ainsi, « l’orgueil qui précède la chute » et « l’envie qui est la carie des os » sont à bannir de notre vie.

    C’est pourquoi, retirons-nous des compétitions entre frères et sœurs, soyons humbles, cultivons la bienveillance, réjouissons-nous pour celui qui est béni et s’épanouit dans sa vie sociale, personnelle, professionnelle, mais aussi pour celui qui fait de belles et de grandes choses pour le Seigneur. Et n’oublions pas que rien de ce que nous sommes et de ce que nous possédons ne vient de nous, mais nous vient du Père céleste qui ne nous donne pas au regard de nos œuvres, mais uniquement par grâce et par amour.

    Josias APLOGAN, Pasteur de l'Église ACC


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  • Manne quotidienne du Lundi 28 Juin 2021

    Servez la bonne cause avec vos membres

    Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants, offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à Sa disposition comme des armes au service du bien. Romains 6.13 (BDS)

    Avez-vous remarqué que nous sommes beaucoup plus conciliants avec nos écarts de conduite qu’avec ceux des autres, et que nous avons la fâcheuse tendance à juger hâtivement et durement la paille du voisin sans nous attarder à la poutre dans notre œil ? C'est un fait : nous pointons facilement du doigt notre prochain, alors que nous excusons nos erreurs. Nous nous trompons lourdement en pensant de la sorte, car nos péchés attristent le cœur de Dieu. De plus, ils ont des répercussions sur notre âme, sur nos familles, sur notre couple, sur notre entourage, sur notre mission et sur notre relation avec le Seigneur. Il n’y a pas de péchés sans importance ni même de péchés mignons. Le péché est un poison mortel qui tue à petit feu celui qui s’y adonne, et qui de surcroît cause des dommages collatéraux dont nous sous-évaluons souvent l’impact !

    Il est temps de regarder en face les répercussions de notre péché, et le questionnaire ci-dessous peut nous y aider :

    - Le mal que je pratique en secret ne blesse-t-il vraiment personne ? N’affecte-t-il pas mon âme, mon comportement, mes pensées, mon regard sur moi et sur autrui ?

    - Si ce que je fais était publiquement connu, y aurait-il des conséquences ? Comment je me sentirais face au regard des autres et notamment à ceux qui me sont chers ?

    - Est-ce que ce péché m’amène à mentir, à user de tromperie, à me cacher, à manipuler, à mettre en péril ma santé, mes finances, mon intimité, mes rapports avec mes proches, mon travail, mon estime de moi, etc. ?

    - Les critiques et les insinuations que je fais sur telle ou telle personne sont-elles des paroles de vie ou de mort ? En quoi est-il utile de calomnier quelqu’un ou de répandre des rumeurs sur lui ? Et si je parle dans l’ombre, est-ce par peur, gène ou incapacité de m’adresser directement au principal concerné ?

    - Lorsque je consomme ce produit illicite ou que je regarde de la pornographie, est-ce que je ne suis pas indirectement en train de participer à l’essor des réseaux dont ils sont constitués et ainsi d’accroître le mal et la perversion dans la société ?

    Comprenons que le péché n’est en rien anodin, mais qu’il fait de gros dégâts, que c’est une arme efficace entre les mains de Satan qui l’utilise pour nous asservir et pour asservir le monde ! En vertu de quoi, il est temps de rompre avec le mal ! Il est temps d’avancer sur un chemin de sanctification et d’utiliser nos membres comme des « armes » au service du bien pour chasser les ténèbres et faire grandir le Royaume de Dieu ! (Colossiens 3.5).

    Josias APLOGAN, Pasteur de l'Église ACC


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