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La traversée du désert et le chrétien
La traversée du désert et le chrétien
"Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et en recueillera chaque jour la portion d'un jour, afin que je l'éprouve, pour voir s'il marchera dans ma loi ou non." Exode 16. 4
Voici, je me tiens là devant toi, sur le rocher en Horeb ; et tu frapperas le rocher, et il en sortira des eaux, et le peuple boira. Exode 17. 6
La traversée de la mer rouge introduit le peuple d'Israël dans le désert. Son mode de vie change du tout au tout. Il devient nomade et il ne trouve rien pour sa subsistance dans un tel lieu. Il dépend de Dieu qui pourvoit à sa vie matérielle par le don de la manne et de l'eau du rocher.
Il en est de même pour la vie morale et spirituelle du croyant qui n'a plus les mêmes sources, ni les mêmes nourritures qu'avant sa conversion. Il ne trouve rien dans ce monde, un désert, pour nourrir sa vie spirituelle. Mais pour lui, la manne est Jésus, "le pain de Dieu... qui descend du ciel et qui donne la vie au monde" Jean 6. 33. Il en est de même pour l'eau. Pour lui, le rocher est Christ, parce qu'il est la source de l'eau vive qui le désaltère spirituellement 1 Corinthiens 10. 4.
Pour le peuple d'Israël, le début du désert passe par "l'école du Sinaï" où Moïse reçoit de la part de Dieu la loi et ses commandements annexes. Pour ce peuple, qui est pour Dieu "un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte" Exode 19. 6, il faut bien un enseignement adapté pour qu'il sache se conduire selon la volonté de Dieu.
Il en est de même pour le chrétien. Pour sa marche, il puise ses instructions dans la Parole de Dieu, sa seule référence, et trouve ses motivations dans la communion avec le Seigneur.
Cependant l'expérience de la longue marche dans le désert ne faisait par partie du plan de Dieu, mais est la conséquence de l'incrédulité du peuple. Leur cœur était resté en Égypte. Il n'y avait en effet que 11 jours de marche entre Horeb, le lieu de l'alliance de Sinaï, et Canaan. Ils mirent 40 ans à atteindre la frontière du pays promis ! C'est un avertissement pour nous les chrétiens. Dieu désire une vie de victoire pour les siens, non d'errance. Prenons le chemin le plus direct, vivons en pleine assurance de foi en nous appuyant sur les promesses de Dieu.
Josias APLOGAN, Pasteur de l'Église ACC
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